Co-naître
Ami, Amie, mais si… si de le vivre, je disais, encore : Oh ! Oui, doucement, si doucement grandit cette acceptation, cette acceptation inconditionnelle des événements du monde !
Tout doucement avance le temps, afin que lui puisse arriver…
Lui : ce temps qui ose se nommer temps de la retraite !
Qu'offrira-t-il ? Des jours de tristesse ou un présent…
tout espace d'allégresse ?
Par la présence d'une liberté, peut-être pour la première fois,
s'offre un nouveau pouvoir.
Ce pouvoir peut se glisser en l'harmonie
des trois S de…
Savoir S'obliger Soi-même
pour vivre les trois C en…
Continuant de Cibler la Création.
Celle des tendresses.
Et puis, en des passivités de diminution,
de dépossession en dépossessions
- comme au-delà des mots -
quand peut arriver un temps…
ce temps de ne plus finir d'en mourir…
le cœur fatigué de si mal aimer…
tout un corps allégé par des sillons profonds…
ici, est-ce l'extrême d'un assèchement ou l'accession à de nouvelles matières ?
Et alors, là, quand une tendresse voudra s'exprimer…
et qu'une seule larme pourra couler…
elle, là : comment la nommer ?
Dur nectar de mort ou doux résumé de vie?